2014
DOI: 10.1016/j.amp.2013.04.019
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Obésité et bypass gastrique, impact sur la qualité de vie et le risque suicidaire : revue de la littérature

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“…L'ensemble de ces études établissent une perte de poids massive : les patients perdant en moyenne deux tiers de leur excès de poids sur une période de deux années. Habituellement, la reprise de poids commence entre 18 et 24 mois [8][9][10] . Cependant, sur certains points, nos résultats se distinguent d'autres études avec une moyenne de perte de poids plus importante et une reprise qui se fait en moyenne à partir de la troisième année.…”
Section: Efficacité De L'interventionunclassified
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“…L'ensemble de ces études établissent une perte de poids massive : les patients perdant en moyenne deux tiers de leur excès de poids sur une période de deux années. Habituellement, la reprise de poids commence entre 18 et 24 mois [8][9][10] . Cependant, sur certains points, nos résultats se distinguent d'autres études avec une moyenne de perte de poids plus importante et une reprise qui se fait en moyenne à partir de la troisième année.…”
Section: Efficacité De L'interventionunclassified
“…Cependant, une revue de la littérature souligne les conséquences psychologiques de telles opérations. Suite à un laps de temps postopératoire, la symptomatologie dépressive refait surface, corrélativement à la reprise pondérale ou à la suite de perturbations sociales induites par la perte massive de poids 9 .…”
Section: Efficacité De L'interventionunclassified
“…L'obésité s'accompagne en effet d'un risque accru de mortalité [2], d'un risque accru de comorbidités somatiques et psychiatriques [3,4] et d'une altéra-tion de la qualité de vie physique, psychologique et sociale [5]. Parmi les stratégies de prise en charge de l'obésité, la prise en charge chirurgicale de l'obésité, qui est apparue en France depuis une quinzaine d'années, constitue actuellement une option thérapeutique à part entière, en permettant une amé-lioration de la mortalité et de la qualité de vie [1,6], bien qu'il faille rappeler la persistance de certaines difficultés, comme par exemple une plus forte prévalence du risque suicidaire et des troubles anxieux et dépressifs après chirurgie comparativement à la population générale [7,8]. Si cette prise en charge chirurgicale est indiquée chez les sujets ayant un IMC 40 kg/m 2 ou chez ceux ayant un IMC 35 kg/m 2 associé à des comorbidités somatiques, elle ne peut être envisagée qu'en deuxième intention après échec d'un traitement médical, nutritionnel, diété-tique et psychothérapeutique bien conduit pendant 6 à 12 mois, chez des patients bien informés, ayant compris et accepté la nécessité d'un suivi médical et chirurgical à long terme et chez des patients ayant bénéficié d'une évaluation et d'une prise en charge préopératoires pluridisciplinaires [1,9].…”
Section: Key Pointsunclassified
“…Pour expliquer cette association inconstante entre troubles psychiatriques préopératoires et moindre perte de poids postopératoire, on peut faire l'hypothèse que les troubles psychiatriques préopé-ratoires pourraient n'être associés à une moindre perte de poids postopératoire que lorsqu'ils s'accompagnent de troubles du comportement alimentaire en postopératoire conduisant à des prises caloriques inter-prandiales. En ce qui concerne l'évolution des troubles psychiatriques, les travaux démontrent que si la chirurgie de l'obésité s'accompagne le plus souvent d'une amélioration de la dépression et du bien-être psychologique [14], elle s'accompagne également d'un risque d'addictions (alcool et autres substances illicites) et d'un risque de suicide plus élevés qu'en population générale (risque quatre fois supérieur à celui de la population générale) [7,8,30]. Il ne semble, par contre, pas y avoir de modification de l'anxiété après chirurgie [14].…”
Section: Key Pointsunclassified