“…Lorsque surviennent des anomalies d'origine génétique induisant un défaut au niveau de cet organite, celles-ci causent des pathologies, souvent syndromiques, que l'on nomme les ciliopathies [9,10] Longtemps considéré comme un organite vestigial [1], le cil primaire connaît depuis une quinzaine d'années un regain d'intérêt scientifique considérable par les découvertes d'une part, de sa présence à la surface de la plupart des cellules et, d'autre part, de son rôle comme centre intégrateur impliqué dans la détection, l'interprétation et la transmission de nombreux signaux intra-et extracellulaires [2,3]. L'importance du cil primaire a été confortée par de nombreux travaux démon-trant son rôle dans le cycle cellulaire, le développement embryonnaire, et par la mise en évidence qu'un dysfonctionnement du cil primaire serait impliqué dans des [36,37], car, tel l'apport d'oxygène, l'apport d'én ergie étant vital à la survie, les organismes ont développé, au cours de l'évolution, toute une batterie de régulateurs, activateurs et inhibiteurs d'appétit et de dépense énergétique. Cette multitude de signaux, ainsi que leurs interactions, rend extrêmement difficile la compréhension fine des causes de l'obésité et l'élaboration de stratégies de lutte efficace.…”