Objets et relations spatiales composites et prise en compte du vague pour interpréter un référencement spatial indirect

Abstract

RESUME. Cet article propose une méthodologie destinée à transformer une description de position exprimée dans un référentiel indirect en une position absolue dans un référentiel direct. Cette problématique nécessite une formalisation des éléments de localisation relatifs, ici sous la forme d'un modèle en triplets, utilisé ensuite comme base de référencement, et un questionnement sur la prise en compte de l'imperfection du langage naturel dans le processus de modélisation. Nous proposons de faire appel aux objets spatiaux flous et nous comparerons leurs implémentations afin d'identifier l'approche la plus adaptée au contexte du secours en montagne.ABSTRACT. This paper proposes a methodology for transforming a position description expressed relatively in an indirect spatial reference system into an absolute position in a direct spatial reference system. This problem requires (1) to formalize the relative location elements, here in the form of a triplet model, which is used as a basis for the transformation from relative to absolute position, and (2) to investigate how the imperfection of the natural language can be taken into account in the modeling process. We propose to use fuzzy spatial objects and we will compare their implementations to identify the most appropriate approach to our context. MOTS-CLES : Référentiel spatial indirect, logique floue, objets spatiaux vagues, relation spatiale étendue, secours en montagne

Fonction d’appartenance et pouvoir d’expression topologique entre objets aux limites fixes et floues dans le processus d’affectation des terres au Gabon

“…De ces travaux sur le jaune d'oeuf, il découle qu'une relation topologique entre deux régions (surfaciques) floues A et B est spécifiée par une matrice 2 × 2 qui énumère quatre sous-relations : oeuf (A) -oeuf (B), oeuf (A)jaune (B), jaune (B) -oeuf (A) et jaune (A)jaune (B). D'autres travaux comme ceux de Smith et Varzi (2000), Tang et al (2006), Bunel et al (2018Bunel et al ( , 2019 et de Bejaoui et al (2009) ont également mis en avant des modèles présentant respectivement les objets aux frontières : étendues («objects with broad boundaries»), bona fide (entité naturelles aux limites non décrétées comme celles d'une savane) et fiat (limites artificielles décrétées par les humains). Dans son état de l'art, Bunel (2021) montre que parallèlement à ces travaux, Clementini et Di Felice (1996) ont proposé une modélisation des surfaces imprécises appelée modèle min-max.…”

“…L'analyse des travaux existants révèle des limites handicapantes dans le contexte de l'affectation des terres au Gabon. En effet, les travaux de Bunel (2019Bunel ( et 2021 exposent les principales limites des modèles min-max et egg-yolk, notamment leur caractère simpliste. En effet, ils ne permettent pas la prise en compte de la variation d'appartenance entre leurs deux frontières.…”