“…3,4 D'un autre côté, les protocoles conventionnels de sédation (benzodiazépines, propofol et opioïdes) sont associés à des taux élevés de sédation excessive, de délirium et de dépression cardiovasculaire qui peuvent conduire à une prolongation du séjour à l'USI et à une augmentation de la morbidité et mortalité des patients. 7,8 En revanche, les AV peuvent procurer une meilleure qualité de sédation avec un contrôle précis de la dose administrée (monitorage de la concentration en fin d'expiration), un métabolisme systémique minime et une accumulation négligeable du médicament. Cela est particulièrement important dans un contexte de croissance rapide à l'USI d'une population vieillissante ayant des problèmes complexes, notamment des troubles fonctionnels hépatiques et/ou rénaux, entrainant fréquemment une sensation de « gueule de bois » due au médicament ainsi que des délais d'élimination prolongés.…”