Dans le bassin versant de la Semoigne, les glissements de terrain anciens connaissent des réactivations superficielles, dont le fonctionnement, notamment en ce qui concerne la circulation de l'eau en leur sein, est peu connu. Une approche hydrologique, basée sur l'identification des niveaux aquifères, la cartographie des sources et la spatialisation des ressources en eau à partir de campagnes de mesures sérielles, croisée à une cartographie géomorphologique, permet de préciser les interactions entre aquifères et glissements de terrain. Les résultats montrent que la vidange aquifère s'effectue essentiellement dans la vallée de la Semoigne qui concentre, dans sa partie aval, les volumineux glissements de terrain hérités d'une période cataglaciaire à surplus hydrologique marqué. Les réactivations holocènes sont également corrélées à la vidange aquifère plutôt qu'à l'infiltration directe des précipitations.Mots clés : ressources en eau, glissements de terrain, bassin versant, chronologie, Semoigne.