Où en est le féminisme aujourd'hui ?

Abstract

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Women, women's rights and feminist movements

“…Thus the second feminist wave was concerned with freely chosen maternity, the denunciation of violence at home and, more generally, equality in a paternalistic society. Feminists of this wave are separated from those of the first wave by a long period; interestingly, and important for our contention, they thought they were the first feminists (Gaspard, 2002). Conflicts were unavoidable (Michel, 1979;Gaspard, 2002), but, as in the first wave, feminists managed to obtain certain rights.…”

“…Feminists of this wave are separated from those of the first wave by a long period; interestingly, and important for our contention, they thought they were the first feminists (Gaspard, 2002). Conflicts were unavoidable (Michel, 1979;Gaspard, 2002), but, as in the first wave, feminists managed to obtain certain rights. For example, in 1966 women obtained the right to have a job without their husband's consent.…”

“…Historical feminist movements lasted from the 19th to the 20th century (Michel, 1979;Gaspard, 2002) and are characterized, at least in France, by two distinctive waves (Fougeyrollas-Schwebel, 2000;Gaspard, 2002;Picq, 2002). The first wave of feminist movements fought for emancipation and economic rights.…”

“…In this way minority groups would achieve some visibility and dignity, and could hence be reintegrated in the social-change process. According to Gaspard (2002), new feminist movements are currently emerging. Today's movements claim no new rights but rather the application of existing rights.…”

Des féminismes aux prises avec l’« intersectionnalité » : le mouvement Ni Putes Ni Soumises et le Collectif féministe du Mouvement des indigènes de la République

“…À l'intérieur de ce mouvement, il a été créé un Collectif féministe des indigènes de la République Le MIR affirme que la dénonciation des pratiques sexistes des hommes « issus de l'immigration » par des femmes elles aussi « issues de l'immigration » (n'étant donc pas a priori soupçonnées par leur auditoire de racisme) est dictée par une politique postcoloniale qui a pour objet de « désolidariser » les sexes à l'intérieur du groupe qu'elles disent « racialisé », autrement dit, construit comme 3 Quartiers sensibles, cités, banlieues désignent des quartiers repérés au sein de dispositifs d'action publique à partir de plusieurs indicateurs (insécurité, taux de chômage élevé, échec scolaire, délinquance, etc.) qui conduisent à circonscrire spatialement un ensemble de « problèmes sociaux » qui, en retour, légitiment l'expertise publique (Tissot 2007 (Gaspard 2002) mais plutôt d'être solidaires avec eux ou, du moins, avec une partie d'entre eux. Cette attention accordée à la condition des hommes de « leur groupe » est significative d'un féminisme aux prises avec la question posée par l'intersection de plusieurs rapports de pouvoir dans le sens où non seulement ces groupes affirment leur rupture avec le « féminisme universaliste », mais surtout se battent aussi pour les hommes pris dans des rapports de « classe » et de « race ».…”