“…En revanche, du fait de la relative discrétion de ces manifestations, il est possible qu'une telle association soit passée inaperçue dans les observations publiées antérieurement. Cela suggérerait que l'aïnhum dit « vrai », par opposition aux pseudo-aïnhums et aux kératodermies aïnhumoïdes connues, s'intégrerait en fait dans le cadre plus général des kératodermies acrales particulières aux personnes d'ascendance africaine, renforçant du même coup l'unité nosologique de ce cadre [6]. Nous proposons de regrouper ces aspects phénotypiques sous l'appellation de kératodermie acrale africaine, plutôt que kératodermie palmaire (ou plantaire), du fait de l'atteinte possible du dos des mains.…”