“…L'écoféminisme, introduit par Françoise d'Eaubonne en 1974, désigne l'assimilation de la femme à la nature et a été consolidé et reformulé par d'autres auteurs -comme Carolyn Merchant (1980) -au XX e siècle. Sur cette base théorique, Pandore en tant que femme-paysage s'avère à la fois un mythe fondateur et un mythe en train de naître, à notre avis, en raison de trois traits spécifiques et prédominants de son identité : Pandore comme femme fatale au décadentisme (Verlant, 2006), Pandore en tant que médiatrice en modernité (Illich, 1971) et Pandore-Gaia en postmodernité (Lévêque, 1988 ;Maffesoli, 2014). Comment l'écoféminisme, la philosophie du paysage et l'imaginaire du corps permettent-ils de revenir sur la nature changeante des mythes littéraires et, plus précisément, sur une Pandore cosmogonique à redéfinir ?…”