Paradoxales friches urbaines

Abstract

Les friches urbaines résultent en apparence de l’abandon d’un lieu par une activité (productive, résidentielle, de loisir...) dès lors qu’il n’y a pas eu de reprise rapide selon une modalité d’occupation de substitution. S’ouvre alors un temps de vacance du lieu laissé à l’abandon. C’est durant ce laps de temps qu’on observe l’inversion de deux valeurs, inversion dont on ne discernait auparavant que des prémices, sa valeur marchande suivant une courbe « en creux » inverse de celle de sa valeur symbolique. Cette dernière pourra à un moment donné de sa montée susciter des « repreneurs » qui réinvestiront le lieu faisant osciller leur projet entre une restauration à l’identique ou une tabula rasa. La friche devient alors un véritable instrument d’aménagement urbain, même si cette instrumentalisation est rarement explicite.

Espaces marginaux et fronts pionniers du tourisme urbain : approcher les ruines urbaines au prisme de la notion d’(extra)ordinaire

“…Les valorisations touristiques récentes des ruines urbaines contemporaines s'inspirent à plusieurs égards de la pratique de l'exploration urbaine. Étudiée depuis plusieurs années dans le champ anglo-saxon [Bennett 2011, Fraser 2012, Garrett 2011, 2012, Robinson 2015 mais peu documentée dans le champ francophone [Audin 2017, Offenstadt 2018, l'exploration urbaine (ou urbex, contraction de l'anglais urban exploration) consiste à « documenter, redécouvrir et explorer physiquement des espaces éphémères, obsolètes, abandonnés, en ruines et infrastructurels au sein de l'environnement bâti sans en avoir la permission » 4 [Garrett 2014, p.1]. Il s'agit autrement dit de s'introduire, souvent de manière illégale, dans des sites à l'abandon mais aussi dans des espaces fonctionnels interdits au public, comme les tunnels de métro.…”

Odrodzenie kulturowe na postkolonialnym Tahiti. Przypadek unu

“…Znałam jego imię z literatury, ale zawsze zdawał się być postacią drugoplanową, bo tak był przedstawiany w historiografi i. Większość historyków tylko wzmiankuje o jego osobie, głównie analizując pozostawioną przez niego mapę Pacyfiku (Thomas 2007;Bachimon 1990;Baré 1987;Oliver 1974). Tupaia nie otrzymał należnego mu miejsca w dziejach europejskiej eksploracji Oceanu Spokojnego.…”