“…Pour les professionnels, la relation semble plus difficile à établir avec les personnes vivant une psychose qu'avec celles vivant un autre problème de santé mentale (McCabe & Priebe, 2003;Roche, Madigan, Lyne, Feeney, & O'Donoghue, 2014). L'altération de l'autocritique (Kvrgic, Cavelti, Beck, Rusch, & Vauth, 2013), la dangerosité (Wahl & Aroesty-Cohen, 2010) et la symptomatologie qui accompagnent souvent la psychose constituent des obstacles au développement de la relation (Davis, Eicher, & Lysaker, 2011;Jung, Wiesjahn, & Lincoln, 2013;Lawlor, Hall, & Ellett, 2015). De plus, le contexte de l'OGE oblige l'infirmière à s'assurer que la personne soignée reste confinée dans l'unité de soins et respecte un certain nombre de règles.…”