[1996][1997][1998]. All entries were managed with three levels of N fertility at each site. Plant height for the canola-quality B. juncea breeding line J904316 was 21% greater than the mean of the other genotypes, but shoot biomass did not differ for the same comparison. Cutlass Oriental mustard consistently yielded greatest across all environments while the yield of J904316 was highly variable among environments. The mean seed yield of Cutlass was 12% greater than the highest-yielding B. napus cultivar and 32% greater than the B. rapa cultivar, and had a greater harvest index. Earlier genotypes yielded greater than late-flowering and maturing genotypes within B. juncea and B. napus, but the earliest genotype, Maverick (B. rapa), yielded lower than all other genotypes. All Brassica spp. genotypes were responsive to N fertilization, and high total available N (average = 109, range = 91 to 131 kg N ha -1 ) was generally required to maximize seed yield, but not shoot biomass, under the conditions of this study. Pod density was the primary yield component influenced by N level. This study illustrates the potential adaptive advantage of B. juncea on the semiarid northern Great Plains. dans onze milieux répartis sur deux degrés de latitude et de longitude, dans le sud de la Saskatchewan. Trois programmes d'amendement azoté ont été utilisés à chaque site. La lignée J904316, de qualité canola, de B. juncea a donné des plants dont la hauteur dépassait la moyenne des autres génotypes de 21 %, mais la biomasse des pousses était la même. La moutarde joncée Cutlass a toujours donné le meilleur rendement, peu importe l'environnement, alors que le rendement de J904316 a considérablement varié avec le milieu. Le rendement grainier moyen de Cutlass dépassait le rendement du meilleur cultivar de B. napus de 12 % et celui du cultivar de B. rapa de 32 %. Son indice de moisson était également supérieur. Les génotypes précoces donnent un meilleur rendement que ceux à floraison et à maturation tardives de B. juncea et de B. napus, mais Maverick (B. rapa), le génotype le plus hâtif, avait un rendement inférieur aux autres. Tous les génotypes du genre Brassica réagissent aux engrais azotés et il faut généralement une forte concentration de N disponible (moyenne = 109, intervalle de 91 à 131 kg de N par hectare) pour obtenir le meilleur rendement grainier, mais pas la plus forte biomasse des pousses, dans les conditions de l'étude. La densité des gousses est le principal paramètre du rendement à être influencé par la teneur en N. L'étude met en relief la capacité d'adaptation de B. juncea dans la région semi-aride du nord des grandes plaines.