Short-lived annuals should allocate more resources towards reproduction, whereas long-lived perennials should allocate more resources towards tissue maintenance. Although ecological data support this hypothesis, no studies have examined the physiological basis for lifespan differences between annuals and perennials. Based on the oxidative theory of aging, hydrogen peroxide (H 2 O 2 ) levels should be lower in perennating tissues (e.g., basal roots) -but not nonperennating tissues (e.g., cotyledons) -from perennials compared with annuals. We tested this prediction using two annual and two perennial species of flax (Linum). As predicted, H 2 O 2 concentrations were lower in roots from perennials than from annuals, reflecting higher catalase activity in roots from perennials. In cotyledons, contrary to our predictions, H 2 O 2 concentrations were actually higher in perennials than in annuals, despite higher catalase activity in perennials as well, likely reflecting higher H 2 O 2 production via peroxisomes and chloroplasts. Therefore, we propose that, consistent with the oxidative theory of aging, perennial flax species have a lower oxidative burden in their roots, but this comes at the cost of a greater oxidative burden in their shoots. As we demonstrate, perenniality is ancestral in Linum, and so derivation of the annual condition likely involved a physiological shift towards a more equitable oxidative burden between roots and shoots.Résumé : Les espèces de plantes annuelles à courte durée de vie allouent plus de ressources à la reproduction, alors que les espèces pérennes à longue durée de vie devraient allouer plus de ressources vers le maintient des tissus. Alors que les données écologiques supportent cette hypothèse, il n'existe pas d'étude ayant examiné la base physiologique responsable des différences de durées de vie, entre les plantes annuelles et pérennes. Sur la base de la théorie du vieillissement, les teneurs en peroxyde d'hydrogène (H 2 O 2 ) devraient être moindres dans les tissus pérennes (p. ex., racines basales) -mais pas dans les tissus non pérennes (p. ex. cotylédons) -en comparant les plantes pérennes avec les plantes annuelles. Les auteurs ont vérifié cette prédiction en utilisant deux espèces annuelles et deux espèces pérennes de lin (Linum). Comme prévu, on observe des teneurs en H 2 O 2 moindres dans les racines des plantes pérennes comparativement aux annuelles, ce qui reflète une plus forte activité de la catalase dans les racines des plantes pérennes. Dans les cotylédons, contrairement aux prévisions, on observe en fait les teneurs en H 2 O 2 plus importantes chez les pérennes que chez les annuelles, en dépit d'une activité catalase plus importante chez les pérennes également, reflétant vraisemblablement une plus forte production de H 2 O 2 via les peroxysomes et les chloroplastes. Conséquemment, les auteurs proposent, de façon compatible avec la théorie oxydative du vieillissement, que les espèces de lin pérennes possèdent une charge oxydative moindre dans leurs racines, mais que ceci s...