In this paper, we discuss the lessons learned from a project that combined different types of methods to study the interaction of ecological dynamics, experience of resource users, and institutional arrangements. We combined theoretical computational models, laboratory experiments with undergraduate students in the USA, field experiments and role games with villagers in rural Thailand and Colombia. The expectation at the start of the project was that specific experience with resource management would affect the way participants play the game and the rules they would develop. We found that contextual variables, such as trust in other community members and the feeling of being an accepted member of the community, and also the ecological context had significant explanatory power, more than experience. Another conclusion from using these different methods is the fact that the quality of resource management lies more on the possibility of communication rather than on the types of rules crafted or selected. Mots-clés : Colombie ; Thaïlande ; jeux de rôles ; pêcheries ; foresterie ; irrigation ; expériences économiques de terrain ; expériences économiques de laboratoires Résumé-Une démarche multiméthode pour l'étude de la gouvernance de systèmes socioécologiques. Cet article présente les résultats généraux d'un projet de recherche international visant à tester une combinaison de différentes méthodes pour étudier les interactions entre dynamiques écologiques, expérience des usagers des ressources et organisation des institutions. Nous avons combiné des modèles de simulation informatique, des expérimentations en laboratoire avec des étudiants aux Étas-Unis, des expérimentations de terrain et des jeux de rôles au sein de communautés rurales en Colombie et en Thaïlande. L'hypothèse à l'origine du projet était que l'expérience de ceux qui ont participé à ces expérimentations affecterait leurs résultats. Nous avons trouvé que des variables contextuelles, telles la confiance dans les autres membres de la communauté ou le sentiment d'appartenance à la communauté ainsi que le contexte écologique, ont un pouvoir explicatif plus important que l'expérience des participants. La seconde conclusion que l'on tire du croisement de ces méthodes est le fait que la qualité de la gestion des ressources dépend plus de la possibilité de communication entre les usagers que du type de règles qu'ils choisissent ou qu'ils créent.