Abstract:The dispersal of fish larvae in rivers might result from water movement but also from larval behaviour. Although potentially crucial for dispersion, knowledge of the role of behaviour is still fragmentary. This study intends to contribute to the question of how riverine fish larvae drift or move. All dispersal-relevant movement patterns of larvae of a characteristic rheophilic species were analyzed based on the parameters (i) swimming activity, (ii) direction of movement, and (iii) the orientation towards the current vector. Experiments were conducted in a novel flume mesocosm at three different flow scenarios covering the current velocity range of natural habitats. Mean current velocities in these scenarios were under, near, and over the "critical current velocity", above which fish larvae are not able to constantly hold their position in the water column. Three consecutive larval stages were tested to account for possible ontogenetic shifts in movement behaviour, both during the day and at night. Our results strongly suggest that the assumption of mainly passively drifting larvae has to be refused; in total, 92.6% of all observed movement events were characterized by swimming activity and directed orientation, whereas only 7.4% could be assigned to passive drift. During downstream movement, a significant portion of movement events (57.1%) was attributed to larvae that orientated in an upstream direction and performed active swimming movements.Résumé : La dispersion des larves de poisson dans les rivières peut être le résultat du mouvement de l'eau, mais également du comportement des larves. Les connaissances sur le rôle du comportement demeurent fragmentaires, malgré l'importance potentiellement cruciale de ce dernier pour la dispersion. L'étude s'intéresse à savoir comment les larves de poissons de rivière dérivent ou se déplacent. Tous les motifs de déplacement pertinents pour la dispersion des larves d'une espèce rhéophile caractéristique ont été analysés en fonction des paramètres suivants : (i) l'activité natatoire, (ii) la direction des déplacements et (iii) l'orientation par rapport au vecteur de courant. Des expériences ont été menées dans un mésocosme en canal novateur pour trois scénarios d'écoulement différents couvrant la fourchette de vitesses du courant dans les habitats naturels. Les vitesses moyennes du courant dans ces scénarios étaient inférieures, semblables ou supérieures à la « vitesse critique du courant » au-delà de laquelle les larves de poisson ne peuvent maintenir constamment leur position dans la colonne d'eau. Trois étapes larvaires consécutives ont été étudiées pour tenir compte de possibles changements ontogéniques du comportement de déplacement, tant durant le jour que la nuit. Nos résultats donnent fortement à penser que l'hypothèse des larves dérivant principalement de manière passive doit être rejetée; au total, 92,6 % de tous les évènements de déplacement observés étaient caractérisés par une activité natatoire et une orientation dirigée, alors que seuls 7,4 % de ces...