28 years of satellite data were used to calculate sea surface temperature (SST) climatologies covering Canada's 3 surrounding oceans and the Great Lakes. Results show the imprint of major circulation features on the spatial distribution of the SST. Together with the Gulf Stream, the Labrador Current generates a strong spatial variability of SST on the east coast. Most of the Canadian Arctic, with the exception of Hudson Bay and the coastal Beaufort Sea region, is characterized by very small seasonal SST amplitude. Lake Erie is the water body having the largest seasonal SST amplitude, but for the oceanic regions, it is the southern Gulf of St. Lawrence and the adjacent Scotian Shelf. A trend analysis showed that many regions are undergoing rapid warming of the sea surface. However, warming is not spatially uniform. The strongest warming was detected in Baffin Bay and appears to result from the decreasing ice cover. Lake Superior is also showing a strong warming trend. These results have important implications for fisheries management because SST affects many species. Regions with small yearly amplitudes and warming trends might act as future cool water oases for some species.
Résumé. 28 années de données satellitaires ontété utilisées afin de calculer des climatologies des températures de surface de la mer «sea surface temperature» (SST) pour les 3 océans entourant le Canada ainsi que pour les Grands Lacs. Les résultats montrent l'empreinte des principaux courants océaniques sur la distribution spatiale des SST. Avec le Gulf Stream, le courant duLabrador génère une forte variabilité spatiale des SST sur la côte est. La plupart de l'arctique canadien, avec l'exception de la Baie d'Hudson et la zone côtière de la mer de Beaufort, est caractérisé par une très faible amplitude annuelle des SST. Le lacÉrié est la masse d'eau montrant la plus grande amplitude saisonnière, mais pour les régions océaniques, ce sont le sud du Golfe du Saint-Laurent et le plateau Néo-Écossais adjacent. Une analyse de tendances a montré que plusieurs régions sont soumisesà un accroissement rapide des températures de surface. Toutefois, le réchauffement n'est pas spatialement uniforme. Le plus fort réchauffement aété détecté dans la baie de Baffin et semble reliéà la décroissance de la couverture de glace. Le lac Supérieur montre aussi une forte tendance au réchauffement. Ces résultats ont d'importantes implications pour la gestion des pêches puisque la SST affecte plusieurs espèces. Les régions ayant une faible amplitude annuelle et un faible taux de réchauffement pourraient agir dans le futur comme des oasis froides pour certaines espèces.