The geographic patterns of dentists have seldom been studied beyond very broad assessment. This article demonstrates, with location quotient and hot-spot analyses, the unevenness of general dentist and dental specialist resources throughout the Canadian province of Ontario and the presence of "dental clusters" within the metropolitan areas of Toronto, Ottawa, Hamilton, London, and Windsor. While many municipalities in the province have no or relatively few dental offices, municipalities that are comparatively rich in both general and specialized dentists are rare and tend to be part of larger urban environments (typically census metropolitan areas), characterized by higher growth rates, higher median incomes, and lower median ages. Dentist office hot-spots within metropolitan areas occur in or near the downtown and in more peripheral/ suburban locales. "High sales" dentist offices in suburban hot-spots appear to benefit from prosperous locations and supply deficits nearby, whereas inner-city "dentist districts" may form in part because of localization economies. Understanding where relative dentist under-supply occurs within a jurisdiction and why other locations are dentist-rich is important from a policy perspective so that geographic inequities, and associated spatial accessibility issues, can be more comprehensively appraised.Une évaluation spatiale de l'offre de services dentaires en Ontario, CanadaLes profils géographiques des dentistes ont fait l'objet d'études qui, pour la plupart, se limitent à des évaluations sommaires. Des analyses fondées sur le quotient de localisation et les foyers d'activité rendent compte du caractère inégal de la répartition des dentistes généralistes et spécialistes dans la province canadienne de l'Ontario et de la présence de « grappes dentaires » dans les régions métropolitaines de Toronto, Ottawa, Hamilton, London et Windsor. S'il est vrai que de nombreuses municipalités de la province disposent de peu, voire d'aucun cabinet de dentiste, les municipalités où abondent les dentistes généralistes et spécialistes sont rares et ont tendance à faire partie des agglomérations urbaines (notamment, des régions métropolitaines de recensement) qui se distinguent par des taux de croissance plus élevés, des revenus médians plus élevés et un âge médian plus faible. À l'échelle métropolitaine, les foyers d'activité des cabinets de dentiste sont situés au centre-ville ou près de celui-ci et en banlieue ou en périphérie. Les cabinets de dentiste à « forte vente » dans les foyers d'activité de banlieue semblent profiter de localisations prospères et d'une offre déficitaire à proximité, tandis que les « secteurs de dentisterie » au centre-ville se consolident en partie grâce aux économies d'agglomération. Il est important d'appliquer une grille de lecture politique pour différencier les parties de la ville où l'offre de services dentaires est insuffisante et ceux qui en regorgent, afin d'évaluer de manière globale les inégalités géographiques et les questions d'accessibilité spatiale sousjacent...