“…on peut aussi constater que les facteurs sociaux, tels que la perte d'un emploi ou la rupture des relations familiales, peuvent accentuer le risque d'itinérance de ces personnes déjà psychologiquement fragiles (Frankish et al, 2005). De plus, une fois dans la rue, les caractéristiques économiques, environnementales, sociales et de santé générale placent les personnes itinérantes à un plus haut risque de contracter certaines maladies et d'être exposées à certains problèmes de santé comme l'usage de drogues, les blessures non intentionnelles ou les infections chroniques telles le viH/siDA (Forchuk et al, 2008;raoult, Foucault et Brouqui, 2001;Wiecha, Dwyer et Dunn-strohecker, 1991;zlotnick, zerger et Wolfe, 2013). La présence de ces problèmes de santé influe sur le recours aux services de santé et réduit l'accès aux soins et à la prise en charge, notamment en ce qui a trait aux maladies chroniques (stein, Andersen, koegel et Gelberg, 2000).…”