Permanences et Ruptures de la Politique Économique de la France vis-à-vis de l'Afrique sub-Saharienne

Abstract

Over the cold war period, French economic policy towards sub-Saharan Africa reflected the importance which Paris attached to this region. With the fall of the Berlin Wall in November 1989, however, Africa lost much of its economic and strategic significance, and France moved some way towards normalising its relations with this continent. Yet France never completed this process and has recently begun to accord greater priority to a part of the world which has been marked by conflict, terrorist activity, and tensions over oil supplies. This article will examine and explain continuities and changes in French economic policy over the global era. It will argue that Franco-African economic relations have not been subject to any major overhaul and will attribute this relative continuity to the complexity of the policy-making process. It will note, however, that important changes have taken place and will explain these in terms of Africa's increasing economic marginalisation and shifts in the wider European and global context. Durant la guerre froide, la politique économique de la France vis-à-vis de l'Afrique sub-saharienne reflétait, dans la tradition gaulliste, l'importance géopolitique que Paris attachait à cette région. Craignant que les pays africains ne soient attirés par le camp soviétique ou américain, la France offrait une aide importante et un soutien budgétaire exceptionnel aux régimes africains, surtout en Afrique francophone.Cependant, la chute du mur de Berlin en novembre 1989, à cô té d'autres phénomènes tels l'élargissement de l'Europe et l'accélération du processus de la mondialisation, a entraîné un déclassement géopolitique de l'Afrique ainsi qu'une certaine normalisation des relations entre la France et l'Afrique. Le discours du Président François Mitterrand à la Baule en juin 1990 (qui lie l'aide française envers l'Afrique à la démocratisation), la doctrine Balladur de 1993 (qui pré-conditionne l'assistance bilatérale française à la ISSN 0963-9489 (print)/ISSN 1469-9869 (online)/05/010041-15 q 2005 Taylor

Exogenous Political Institutions? Constitutional Choice in Postindependence Francophone Sub-Saharan Africa

“…Here, France was in a position to obtain scarce natural resources from many of its former colonies and establish a market for its own exports. There was considerable French investment in the economies of its former colonies, corresponding to a form of “rentier-capitalism” (Hugon 2005, 43). 1 These countries had, in practice, a common currency, the CFA franc, that was pegged to the French franc and now the euro.…”

Permanences bilatérales dans l’aide au développement en Afrique subsaharienne

“…Pour un Etat donateur, il ne suffit jamais de mobiliser des financements conséquents en faveur des programmes multilatéraux : encore faut-il aussi pouvoir influencer la manière dont ces programmes vont être instruits, conçus et surtout mis en oeuvre. Or, l'une des meilleures manières pour ce faire consiste à exister d'abord sur la scène bilatérale, c'est-à-dire à être présent matériellement sur le terrain même de la mise en oeuvre des actions de développement, dans les pays bénéficiaires, par le biais d (Cumming, 2001 ;Hugon, 2005 ;Simon, 2008). L'Afrique subsaharienne demeure toujours la destination majoritaire de ces appuis : plus de 90 % dans les années soixante, 80 % dans les années soixante dix, 63 % en 1995, 58 % en 2005, 57 % en 2009 (CAD/OCDE).…”