Perfluorinated chemicals (PFCs) have been recorded in many types of marine and freshwater ecosystems. The aim of the present study was to examine meromictic lakes and their catchments on the far northern coast of Ellesmere Island, Nunavut, Canada, and to evaluate the results in the context of climate change. Our analyses revealed the presence of several PFCs in catchment snowpack, inflowing streams, lake water, and the aquatic food web of Lake A (83˚00ʹ N, 75˚30ʹ W), showing that dispersal of these contaminants reaches the northern limit of the terrestrial High Arctic. However, the concentrations were low (total PFCs: 27 -754 pg L -1 for water, 134 -848 pg L -1 for melted snow, 5 -2149 pg g -1 wet weight for fish; PFOS: 66 pg g -1 dry weight in surficial sediments) and at or below values reported to date in the literature for other remote lakes. PFHpA, PFOA, and PFNA were the main compounds detected in water and melted snow, while PFNA, PFDA, and PFUnA were the predominant compounds in the aquatic biota, indicating their bioaccumulative potential. Salinity-temperature-depth profiles suggested that most of the present contaminant load enters the lake via streams and flows directly under the lake ice to the ocean. The onset of summer open water in this perennially ice-covered lake in response to climate warming, and the increased duration of open water in recent years, have implications for the distribution, transport, and retention of PFCs in Arctic lakes.RÉSUMÉ. Les composés perfluorés ont été retrouvés dans plusieurs types d'écosystèmes marins et d'eau douce. L'objectif de cette étude était d'étendre ces mesures à des lacs méromictiques situés sur la côte nord de l'île d'Ellesmere au Nunavut, et d'évaluer les résultats dans le contexte des changements climatiques. Nos analyses ont révélé la présence de plusieurs composés perfluorés dans la neige du bassin versant, les affluents, l'effluent, l'eau de lac, et le réseau alimentaire d'un de ces lacs, le lac A (83˚00ʹ N, 75˚30ʹ O). Ces résultats soulignent que la distribution de ces contaminants atteint la limite nordique de l'Arctique terrestre. Cependant, les concentrations mesurées étaient très faibles (au total : 27 -754 pg L -1 pour l'eau, 134 -848 pg L -1 pour la neige fondue, 5 -2149 pg g -1 pour les poissons et PFOS : 66 pg g -1 dans les sédiments de surface) et en-dessous des valeurs publiées pour d'autres lacs de régions éloignées. PFHpA, PFOA et PFNA étaient les principaux composés détectés dans l'eau et la neige fondue alors que PFNA, PFDA et PFUnA étaient les composés prédominants pour le biote aquatique, indiquant leur potentiel de bioaccumulation. Des profils de salinité et de température ont suggéré que la majorité des contaminants entre dans le lac via les affluents et s'écoule directement sous le couvert de glace jusqu'à l'océan. Les conditions d'eau libre observées pendant l'été dans ce lac auparavant couvert de glace en permanence, et la durée accrue des conditions d'eau libre des dernières années ont des implications pour la distribution, le tran...