Notre recherche vise à comprendre comment les propriétaires des petites et moyennes entreprises(PME) du secteur de la restauration ont vécu la crise financière engendrée par la pandémie de COVID-19.Par le biais d’entrevues semi-dirigées avec les restaurateurs de la région de l’Outaouais au Québec (Canada) propriétaires de PME, nous avons obtenu les avis réels sur le vécu des propriétaires de PME à la suite de la crise financière engendrée par la pandémie. L’analyse des entrevues à l’aide du logiciel NVivo nous a permis de constater que les restaurateurs ont expérimenté plusieurs problèmes : stress, manque de main-d’oeuvre et de liquidités, pertes financières, cycle de fermetures soudaines et de réouvertures ainsi que difficultés à s’adapter au changement. Pour passer à travers cette crise, les entrepreneurs ont dû faire preuve de résilience, d’innovation et de gestion stratégique. Notre recherche montre également que le gouvernement, par le biais de programmes d’aide, a apporté un grand soutien aux entrepreneurs en temps de crise. Malgré la performance du programme fédéral canadien, le soutien gouvernemental québécois reste limité. Nos résultats suggèrent que les administrateurs publics et les évaluateurs de programmes améliorent les défaillances soulevées par notre recherche.
This research aims to understand the experience of small and medium-sized business (SME) owners in the food service sector during the COVID-19 crises. Through semi-structured interviews with restaurant owners in the Outaouais region (Quebec, Canada), the authors were able to collect authentic opinions on the experiences of SME owners. The analysis of the interviews through the Nvivo software enabled us to observe that the restaurant owners went through several problems including: stress, shortage of employees, financial losses, liquidity problems, closures and re-opening, and difficulties to adapt to change. To get through this crisis, entrepreneurs had to demonstrate resilience, innovation and strategic management. The research suggests that public administrators and program evaluators should address the shortcomings raised in this research.