Georges-Henri Rivière est bien connu en tant que fondateur et directeur des Arts et Traditions populaires, mais il a aussi marqué les mémoires en tant qu’acteur majeur de la réfection de plusieurs musées aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale. C’est notamment le cas du musée du Vin de Bourgogne, à Beaune, et du musée du Vin de Champagne, à Épernay. Ces deux musées renaissent sous une forme nouvelle dans l’après-guerre, métamorphosés par des travaux qui portent la signature de Georges-Henri Rivière. La comparaison entre ces deux structures proposée dans cet article vise à préciser le rôle joué par le muséographe et à en questionner les limites.