Ecotypic differentiation reduces climatic niche breadth at the population level relative to a species' spatial distribution. For species that form climatic ecotypes, if future climate exceeds local population tolerance, climate change will precipitate the decline of extant populations range-wide. Here, we examine the variation in physiological and morphological traits of Eriophorum vaginatum L. collected from a 30-year-old reciprocal transplant experiment, in which six populations of E. vaginatum were transplanted along a latitudinal gradient from Eagle Creek to Prudhoe Bay, Alaska. We tested for ecotypic differentiation of photosynthesis, respiration, chlorophyll fluorescence, and biomass per tiller, which is a metric correlated with population growth in E. vaginatum. The light-saturated photosynthetic rate (A max ) showed homesite advantage in that tussocks in their homesites had significantly higher values of A max relative to nonlocal populations. This pattern of homesite advantage was also observed for biomass per tiller, but not for fluorescence and respiration. Photosynthetic rate was positively correlated with biomass per tiller and survival, suggesting that adaptations related to photosynthesis may optimize performance of local populations to homesite conditions. Taken together, these findings indicate that a rapidly changing climate may elicit population decline of E. vaginatum, rendering this species at a competitive disadvantage to shrubs and boreal forest species, which are expanding northward as the climate changes. Transition from tussock-sedge tundra to boreal forest and shrubland alters features, such as albedo, soil temperature, and water-table depth, in ways that may accelerate climate change.Résumé : La différenciation écotypique réduit l'ampleur de la niche climatique au niveau populationnel relativement à la distribution spatiale d'une espèce. En ce qui concerne les espèces qui forment des écotypes climatiques, si le climat futur excède la tolérance de la population locale, le changement climatique précipitera le déclin des populations qui subsistent sur une large étendue. Les auteurs examinent ici la variation des traits physiologiques et morphologiques d'Eriophorum vaginatum L. récolté dans le cadre d'une expérience de transplantation réciproque pendant 30 ans, dans laquelle six populations d'Eriphorum vaginatum ont été transplantées en fonction d'un gradient latitudinal allant de Eagle Creek à Prudhoe Bay, en Alaska. Les auteurs ont testé la différenciation écotypique de la photosynthèse, de la respiration, la fluorescence de la chlorophylle et la biomasse par talle, une métrique qui est en corrélation avec la croissance de la population chez E. vaginatum. Le taux de photosynthèse en fonction de la densité du flux de lumière (A max ) révélait un avantage de l'habitat d'origine car les buttes gazonnées à leur lieu d'origine présentaient des valeurs d'A max supérieures à celles des populations non locales. Ce patron d'avantage de l'habitat d'origine a aussi été observé sur le plan de la bio...