The nature of forestry is changing rapidly, with the social component becoming as or even more important than the traditional biophysical components. The role of participatory approaches to forestry has increased dramatically, and meeting the needs of people is now seen as a primary function of forestry. Increasingly, those needs are being defined through bottom-up approaches, rather than by governments or corporations. Foresters and forest scientists are poorly equipped to deal with this change, which is necessitating a much broader knowledge than has previously been required. At the undergraduate level, forestry programs are failing to teach the skills necessary for successful participation in this new form of forestry. At the graduate and post-graduate levels, young scientists are particularly disadvantaged, as the conservative nature of the academic system can actually work against attempts to be more interdisciplinary and more relevant. Scientists who are genuinely interdisciplinary may have difficulties finding employment, and current academic reward systems do not cope well with individual contributions to team efforts. The problem extends to the forestry profession, with many professional foresters being ill-equipped for their new roles, while at the same time they and/or their employers remain reluctant to enter into any form of re-training.Key words: university education, graduate training, interdisciplinarity, multidisciplinarity, pedagogy, forestry training, forestry paradigms RÉSUMÉ La nature de la foresterie change rapidement et la composante sociale devient autant sinon plus importante que les composantes biophysiques traditionnelles. Le rôle des approches participatives en foresterie s'est accru de façon importante et la satisfaction des besoins individuels est maintenant perçue comme une fonction primaire de la foresterie. De plus en plus, ces besoins sont définis selon des approches de la base vers le sommet, plutôt que par les gouvernements ou les entreprises. Les forestiers et les chercheurs en foresterie ont peu d'outils à leur disposition pour faire face à ce changement qui nécessite des connaissances plus étendues que ce qui a été précédemment requis. Au niveau du baccalauréat, les programmes de foresterie ne transmettent pas les habiletés requises pour obtenir une participation réussie pour cette nouvelle forme de foresterie. Au niveau des études avancées, les jeunes chercheurs sont particulièrement désavantagés, compte tenu que la nature conservatrice du système académique peut dans les faits freiner les tentatives visant à accroître le niveau interdisciplinaire et de pertinence. Les chercheurs qui sont vraiment interdisciplinaires pourraient connaître des difficultés à trouver un emploi et les systèmes actuels de reconnaissance académique n'intègrent pas facilement les contributions individuelles aux travaux d'équipe. Le problème s'applique à la foresterie en tant que profession, compte tenu que plusieurs professionnels de la foresterie sont mal équipés pour jouer leurs nouveaux...