Nous avons réalisé un appareil de mesure automatique, par le bruit basse fréquence (1 kHz), des paramètres qui caractérisent une capacité à diélectrique ferroélectrique même si ce dernier n'est pas en équilibre. A une fréquence donnée, une telle capacité se représente par un schéma équivalent comportant trois inconnues indépendantes : une capacité parfaite, une résistance pour représenter les pertes et un générateur de tension e2 ou de courant i2 de bruit. Le cycle de mesure comporte donc trois séquences. A partir des trois tensions de bruit alors mesurées, l'appareil engendre par calcul analogique des tensions proportionnelles aux valeurs des paramètres indépendants e2 et i2. L'évaluation du module de l'impédance z de l'échantillon s'effectue conformément à la relation e 2 = | z |2 i2. Le calcul du troisième paramètre indépendant tg δ n'est réalisable que si l'amplitude de la plus petite des deux composantes de l'impédance est au moins égale au cinquième de celle de la plus grande. Des études ont été réalisées sur des échantillons de BaTiO3. On a trouvé que du bruit anormal apparaît si l'on fait dériver lentement la température de l'échantillon. Par contre la valeur obtenue, par la mesure de bruit, pour le module de l'impédance z coïncide toujours avec celle que l'on obtient par des mesures à champ faible au pont d'impédance