ISSN 0007-9766 (imprimé) 1708-8968 (numérique) Découvrir la revue Citer cet article Entrikin, J. (2010). Réintroduire le soi dans la subjectivité. Québec, 54(153), 419-428. doi:10.7202/1005598ar Résumé de l'article À travers des éléments d'histoire et d'épistémologie de la géographie et des sciences sociales, l'auteur pose et éclaire la question du choix fait par les géographes anglophones actuels de recourir (majoritairement) à la notion de sujet (subject) plutôt qu'à celle de soi (self). Après avoir rappelé l'intérêt relativement ancien d'une partie de la géographie pour la subjectivité, mais aussi la nécessité aujourd'hui largement admise de prendre en compte cette dernière pour mieux comprendre les transformations territoriales, l'auteur souligne combien la question de l'autonomie de l'individu a pu donner lieu à des conceptions divergentes finalement cristallisées par les notions de soi et de sujet. L'auteur se demande alors si en parlant de sujet (subject), les géographes qui font ce choix ne font pas aussi celui d'une conception appauvrissante de la subjectivité. Résumé À travers des éléments d'histoire et d'épistémologie de la géographie et des sciences sociales, l'auteur pose et éclaire la question du choix fait par les géographes anglophones actuels de recourir (majoritairement) à la notion de sujet (subject) plutôt qu'à celle de soi (self). Après avoir rappelé l'intérêt relativement ancien d'une partie de la géographie pour la subjectivité, mais aussi la nécessité aujourd'hui largement admise de prendre en compte cette dernière pour mieux comprendre les transformations territoriales, l'auteur souligne combien la question de l'autonomie de l'individu a pu donner lieu à des conceptions divergentes fi nalement cristallisées par les notions de soi et de sujet. L'auteur se demande alors si en parlant de sujet (subject), les géographes qui font ce choix ne font pas aussi celui d'une conception appauvrissante de la subjectivité.
Cahiers de géographie du