Pour une théorie juridique de l’État

Troper, Michel

doi:10.3917/puf.trope.1994.01

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“…A brief sample of recent French writings on the state is enough to make the point. We have recently been told by French philosophers about a looming crise de l'Etat, about the pressing need for a théorie juridique de l'Etat (Troper, 1994), about the indissoluble link between l'Etat and le bien commun (Guéry, 1985), and about the need to maintain the essential altérité de l'Etat (Beaud, 1992). Whether such atavism on both sides of the Channel is comforting or disquieting is, of course, open to question.…”

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The Concept of the State in British and French Political Thought

Laborde

2000

Political Studies

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The importance of the concept of state in British political thought has recently been re-assessed, and Dyson's contrast between a continental 'state tradition' and an Anglo-American 'stateless tradition' has been put into question. Yet this paper argues that there remain crucial differences in the way in which French and British political thinkers have understood the concept of state. Focusing on a critical moment in the crystallization of the meaning of 'state', the turn of the twentieth century, and in particular on the anti-statist pluralist school, it analyses how state critics were influenced by national intellectual traditions. French thought has been permeated by the idea of the autonomy of the state vis-à-vis society at large, while British thought has remained committed to an ideal of fluidity between state and society.If we are to believe Skinner's assertion that the concept of the state lies at the heart of modern European political thought (Skinner, 1978, p. 349; 1989, pp. 90-131), why is it that the use of the word 'state' in political theory often provokes bewilderment? In contrast to established political concepts such as obligation, justice, rights, or democracy, the concept of the state today lacks a readily identifiable intellectual pedigree. To most students of politics, such a highly generalizing term would appear to muddle, rather than clarify, issues. Or so it seems, at least, on this side of the Channel. In France, students of the state (l'Etat) are bound to receive more sympathetic responses, even if these are informed by vague cultural resonances rather than by rational associations of ideas. It is this intriguing contrast between French and British understandings of the state that this paper attempts to explore.Such an enquiry seems all the more timely given that the concept of the state has made recent breakthroughs in English-speaking political science as a valuable object of study. The state has become central to that empirical cum theoretical field of politics concerned with the issue of the 'autonomy' of state institutions vis-à-vis society at large. Stimulated by complex social and political developments such as the crisis of the welfare state, the changing nature of power relations in capitalist societies, and the emergence of 'civil society' in post-communist countries, several commentators have sought to 'bring the state back in' (Skocpol, Evans, Rueschemeyer, 1985;Caporaso, 1989;Keane, 1988). 'Theories of the state' has now become a short-hand title for text-books assessing the theoretical and empirical usefulness of, notably, neo-Marxist, pluralist, corporatist and realist approaches to the state (In the process, however, the concept of the state has lost both the normative and the historical density that Skinner's study on the origins of modern political

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“…99-105;Dyson 1980, pp. 207, 221-2;Troper, 1994. 4 Dyson, 1980Badie, Birnbaum, 1984;Rosanvallon, 1990, pp.…”

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The Concept of the State in British and French Political Thought

Laborde

2000

Political Studies

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“…Et ce qu'elle construit peut être considéré à l'analogue d'un récit 42 ; la logique à l'oeuvre est celle de l'abduction, 43 qui consiste à relier des éléments disparates de manière à en faire un tout dont la rationalité est la plus vraisemblable possible, et non celle d'une nécessité qui serait telle que ce qui est décidé n'aurait pas pu être décidé autrement. 44 L'ordre juridique ne saurait ainsi être conçu comme un système complet: ce serait le règne du passé, statufié dans la fiction du législateur-une (pseudo-)rationalité mythologique, comme l'ont dit Jacques Lenoble et François Ost. 45 Bien au contraire, même si c'est à l'intérieur du cadre que dessinent les textes normatifs, il doit pouvoir être ouvert sur le présent et l'avenir, sur le concret et l'imprévu.…”

Section: La Portée éPistémologique Du Concept De Notions Indéterminéesunclassified

“…Eco [6] et [7]. 44 Comme le relève Vesting [45: N. 224 ss.] il ne faut à proprement parler décider que quand la question posée est indécidable.…”

Section: La Portée éPistémologique Du Concept De Notions Indéterminéesunclassified

Le droit et ses limites: le juridique et le non-juridique

Moor

2020

Int J Semiot Law

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Sommaire 1. Tout système juridique est production d’une histoire et d’une culture politiques déterminée, qui lui ont donné une organisation spécifique. Parler des limites de telles organisations peut s’entendre en deux sens, qui interagissent: premièrement, elles peuvent servir à différencier ces systèmes par rapport à d’autres ordres normatifs. Secondement, elles désignent ce que, par sa texture, le droit est hors d’état de réussir. 2. On comprend le concept de système comme une organisation aux structures différenciées de textes, de normes, d’acteurs. Ce qui caractérise un système est son autoréférentialité et ses modes de clôture (qui lui permettent de rester identique à lui-même) et ses modes d’ouverture (qui permettent les échanges avec son environnement). 3. Concernant la limite dans le second sens, on observera que la normativité comme mode d’action propre au droit le met souvent dans l’incapacité d’assumer pleinement les tâches de régulation qui lui sont confiées. Il s’agit d’une part d’une limite factuelle: celle de la technicité et du volume de ces tâches. D’autre part, la nécessité de plus en plus fréquente de prendre en compte les circonstances individuelles concrètes de l’application entraîne une légistique de diminution de la densité normative et, par conséquent, de déplacer une épistémologie fondée sur la répétition en direction de l’innovation. 4. Ces deux facteurs notamment font du droit un univers qui ne peut plus prétendre à une complétude cohérente: c’est un univers en constante évolution, qui exige pour sa mise en œuvre, de manière continue, l’apport d’informations provenant de son environnement. Ces apports circulent dans les modes d’ouverture du droit—la diminution de la densité normative et le recours à des expertises, des savoirs, des déontologies extérieures. Cependant, en vertu de l’autoréférentialité du droit, ces apports doivent être sélectionnés et juridicisés pour être intégrés dans le système juridique et préserver ainsi sa clôture. Il y a là une double programmation à respecter: la sélection doit d’une part respecter le cadre normatif du droit et de l’autre porter sur un choix correspondant aux attentes sociales qu’il s’agit de convaincre de son bien-fondé. Les limites du droit par rapport à d’autres ordres normatifs est ainsi définie par l’ordre juridique lui-même, dans le respect de cette double programmation. 5. Ce système a des présupposés politiques, culturels et historiques qui empêchent d’élaborer sans autre une essence du droit, valable urbi et orbi: notamment séparation des pouvoirs et liberté d’expression. Il n’est même pas certain qu’il puisse perdurer. En particulier, l’internalisation croissante du droit n’est guère conciliable avec son organisation telle que l’Occident l’a conçue. En outre, de plus en plus le droit devient l’objet d’une normativité supérieure, au nom de laquelle il est lui-même jugé: c’est le phénomène de l’économisation du droit.

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“…(en prensa). Troper, Michel (1994). Pour une théorie juridique de l'État, Paris: Presses Universitaires de France, 358 pp., p. 184.…”

Section: 2) Lo Público Y Privado Ante El Derecho Actualunclassified

La Summa Divisio Iuris Público/Privado De Las Disciplinas Jurídicas

Blanco

2010

RDUCN

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RESUMEN:En este artículo se analiza la vieja dicotomía Derecho público/Derecho privado, summa divisio de la disciplina jurídica e implica referirse a la epistemología de las disciplinas jurídicas, de donde surge esa otra dicotomía que está en la apertura y en el cierre del fenómeno jurídico: lex y ius. De este clasifi catorio fundamental surge no solo una bipolaridad útil para clasifi car las especialidades a que se dedican los juristas, sino bases y principios jurídicos que se transmiten a las normas respectivas; y estas bases y principios pueden ser alterados mediante la técnica de la supletoriedad integrando normas entre distintos sectores del Derecho. PALABRAS CLAVE:Ciencia Jurídica -Derecho público -Derecho privado -lex -ius.

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Pour une théorie juridique de l’État

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The Concept of the State in British and French Political Thought

The Concept of the State in British and French Political Thought

Le droit et ses limites: le juridique et le non-juridique

La Summa Divisio Iuris Público/Privado De Las Disciplinas Jurídicas

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