Power and music in Cairo: Azbakiyya

Abstract

In this article, the origins of the modern metropolis are reconsidered, using the example of Cairo within its Ottoman and global context. I argue that Cairo's Azbakiyya Garden served as a central ground for fashioning a dynastic capital throughout the nineteenth century. This argument sheds new light on the politics of Khedive Ismail, who introduced a new state representation through urban planning and music theatre. The social history of music in Azbakiyya proves that, instead of functioning as an example of colonial division, Cairo encompassed competing conceptions of class, taste and power.

La Société des eaux du Caire (1865-1919) : entre bien commun et intérêts privés

“…Là où le coeur économique de la ville ancienne se situait entre la Citadelle et Al-Azhar, celui de la capitale d'Ismaïl s'articule désormais autour de la rue Mūskī et de l'Azbakiyya, un ancien étang asséché puis rénové pour y aménager un jardin et un opéra, aux abords duquel se déploie un quartier commercial 10 (voir figure 5). C'est d'ailleurs à Jean-Antoine Cordier que le khédive confie l'aménagement du jardin 11 . Le vice-roi fait construire quelques palais sur la rive droite du fleuve, qui s'urbanise progressivement jusque dans les premières décennies du XX e siècle.…”