The comment of Dalby and Elliott was triggered by a statement we made in a research note to the effect that our study provided the first experimental evidence of predator-classification abilities in cnidarians. Based on an extensive literature search and the appreciation of our manuscript by the reviewers, at the time of publication we believed that this statement was correct. After reviewing the research articles highlighted by Dalby and Elliott, we concur that the statement is incorrect. We discuss some possible reasons why the articles cited by the authors were not found during our literature search, including the use of technical "jargon". In formulating their comment, the authors make several incorrect assumptions, including (i) that our literature search was limited to a single broad review paper and (ii) that we overlooked key information in at least two of the papers we cited. Also, the authors appear to confound predator recognition and predator classification, as some of the articles they cite do not examine predatorclassification abilities. Finally, they give the impression that predator-classification abilities are ubiquitous in cnidarians. This appears to be an overstatement, since a number of published studies clearly indicate high variability in the ability of cnidarians to (i) recognize predators and (ii) respond "correctly" according to the relative threat they represent.Résumé : Le commentaire de Dalby et Elliott a été suscité par une affirmation que nous avons publiée dans une note à l'effet que notre recherche fournissait le premier compte-rendu publié de preuves expérimentales de la capacité des cnidaires de classifier leurs prédateurs. Après une recherche exhaustive de la littérature et l'appréciation de notre manuscrit par le comité de révision à l'époque de la publication, nous étions convaincus de la justesse de notre affirmation. Après consultation des articles cités par Dalby et Elliott, nous admettons que cette affirmation était erronée. Nous examinons les raisons qui peuvent expliquer pourquoi nous n'avons pas trouvé ces articles au cours de notre revue de la littérature, en particulier l'utilisation de « jargon » technique. Dans leur article, les auteurs posent plusieurs prémisses erronées, notamment (i) que nous n'avons consulté qu'un article général de synthèse sur le sujet et (ii) que nous avons omis de tenir compte d'informations importantes dans au moins deux des articles que nous citons. De plus, les auteurs semblent confondre reconnaissance des prédateurs et classification des prédateurs, puisque certains des articles qu'ils mentionnent ne traitent pas de la capacité des cnidaires de classifier les prédateurs. Enfin, ils donnent l'impression de considérer que la capacité de classifier des prédateurs est l'apanage de tous les cnidaires. Il s'agit là d'une généralisation exagérée puisque bon nombre d'articles font état de la variabilité importante dans la capacité des cnidaires (i) de reconnaître les prédateurs et (ii) de réagir « correctement » à la menace relative qu'ils repré...