In the current context of climatic variability, it is important to quantify the impact on the environment. This study deals with an analysis of climatic data and land-use changes in terms of the impacts on flood recurrence based on multisource data. The study area covers the mouth of the Saint-François River (southern Québec, Canada), where spring floods and ice jams are a recurring problem. The flood frequency analysis shows an increase in flooding over recent decades, attributable to an increase in winter temperatures that has the effect of causing ice jams earlier in the year. Regarding land-use changes, a small decrease in agricultural surface areas is observed, from 53% to 39%, along with increases in forest and urban surface areas from 27% to 38% (forest) and 3% to 5% (urban) between 1928 and 2005. In a context of continuing climate warming, more pronounced inter-annual variations are to be expected along with a higher incidence of flooding.Key words flood frequency; ice jams; climatic variability; land-use changes; southern Québec; Canada
Inondation et évaluation du risque d'inondation en lien avec les changements climatiques et d'occupation des solsRésumé Dans le contexte actuel des changements climatiques, il devient nécessaire de quantifier leurs effets sur l'environnement. Cette étude porte sur l'analyse des impacts climatiques et anthropiques sur la récurrence des inondations à partir de données multisources. La région d'étude couvre l'embouchure de la rivière SaintFrançois (sud du Québec, Canada), où les inondations printanières et les embâcles demeurent toujours un problème récurrent. Il ressort de l'analyse fréquentielle des inondations une augmentation depuis les dernières décennies qui est attribuable à un réchauffement des températures hivernales lesquelles ont pour effet de provoquer des embâcles plus hâtives dans l'année. Au niveau des changements d'occupation du sol, on note une diminution des surfaces agricoles aux dépens de l'extension des surfaces forestières et urbaines avec des valeurs respectives de 27% à 38% (forêt) et de 3% à 5% (urbain) entre 1928 et 2005. Dans la perspective où le réchauffement du climat se poursuivrait, on peut s'attendre à des variations interannuelles plus marquées et une plus forte incidence des risques d'inondation.