Research has shown that premarital cohabitors who eventually marry are more likely to divorce or separate than persons who do not cohabit prior to marriage. This study investigates the possibility that the difference in marital stability between cohabitors and non-cohabitors may change with increasing duration of marriage. Using Canadian 1995 General Social Survey data, various Proportional Hazards Models were specified to compare the marital dissolution risks of cohabitors and non-cohabitors, while controlling for a set of relevant factors. Initially, it was found that both groups had virtually identical dissolution risks. However, further specification of the hazards model indicated that indeed cohabitors have a greater risk of marital dissolution than noncohabitors. Further tests to differentiate between short-and long-term unions indicated that premarital cohabitors have a greater dissolution risk in the first ten years of their union, while non-cohabitors have a greater hazard after ten years of marriage. We discuss these findings in the context of the North American based literature on cohabitation and marriage dissolution, and offer suggestions for further study.Key Words: Cohabitation, marriage, marital dissolution
Ronald A. Budinski and Frank Trovato
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RésuméPlusieurs recherches ont démontré que les couples qui cohabitent avant le mariage et qui finissent par se marier courent un risque plus élevé de divorce ou de séparation que les couples qui ne cohabitent pas avant le mariage. Cette étude examine l'hypothèse que cette différence dans la stabilité des mariages entre les couples cohabitant et les couples non-cohabitant pourrait changer suivant la durée du mariage. En s'appuyant sur les données de l'Enquête sociale générale canadienne de 1995, différents modèles de régression à effet proportionnel ont été spécifiés pour comparer les risques de dissolution des mariages dans les couples cohabitant et les couples non-cohabitant. D'autres études qui ont été menées pour déterminer s'il y avait des différences entre les unions à court terme et les unions à long terme indiquent que les couples cohabitant courent un plus grand risque de dissolution durant les dix premières années de mariage tandis que les couples non-cohabitant courent un plus grand risque après les dix premières années de mariage. Cet article explore ces résultats dans le contexte de la documentation nord-américaine sur la cohabitation et la dissolution des mariages et suggère de nouvelles avenues pour de plus amples études.