“…C'est, en effet, Johnson et al qui publient le premier cas de disparition complète d'un laparoschisis, associée à une atré-sie intestinale, en 1971 [4]. Depuis lors, seulement 11 cas de fermeture pariétale complète ont été décrits ; dans six cas, la fermeture s'accompagnait d'une réintégration apparente des anses digestives [4][5][6][7][8][9] alors que, pour les cinq autres, persistait à la naissance une masse tissulaire, partiellement nécrotique, appendue au cordon ombilical [10][11][12][13][14]. Pour les six premiers nouveau-nés, l'observation, à la naissance, n'objectivait aucune cicatrice cutanée ; l'insertion cordonale ainsi que la paroi abdominale étaient normales et aucun signe pouvant faire évoquer l'existence, in utero, d'un laparoschisis n'était noté (Tableau 1).…”