“…La rétrospection conserve un certain nombre d'angles morts qu'il convient de préserver pour éviter que le dispositif de rétrospection ne devienne un panoptique révélant toutes les facettes de l'activité, même celles que les acteurs ne sont pas encore prêts à affronter, ce qui pourrait alors les mettre en danger vis-à-vis d'eux-mêmes ou de leurs pairs. Ce schéma cherche à mettre en lumière que : Le projet ITHACA s'est nourri des résultats des différentes études évoquées ci-avant pour fournir des outils destinés à faciliter le travail de rétrospection par le biais d'un archivage des séances (toutes sont conservées sur le serveur), par un système de marquage qui permet d'identifier des épisodes critiques a priori plus porteurs de sens, et enin par des outils d'annotation qui permettent de sélectionner des échantillons d'une interaction et de se situer par rapport à sa propre activité grâce aux discours (écrits et individuels, puis oraux et socialisés) des apprentis (Guichon, 2010 ;Bétrancourt, Guichon & Prié, 2011, Guichon, Bétrancourt & Prié, 2012. Rappelons que Visu agrège deux salons, l'un synchrone (dans lequel l'enseignant peut interagir avec un ou deux apprenants) et l'autre asynchrone (prévu pour que l'enseignant découpe quelques séquences potentiellement acquisitionnelles que l'apprenant concerné peut rejouer ain de repérer certains écarts dans son interlangue).…”