Macroscopic evidence for projectile use of stone points across the Kimberley region of northern Australia is examined using archaeological assemblages from the mid to late Holocene. There is scant evidence to support more than occasional projectile use. High rates of rejuvenation, recycling and continuous resharpening contribute to the low frequency of impact damage. The extent and location of edge damage, interpreted as probable use-wear, is demonstrated to have distribution patterns consistent with multipurpose functions. Projectile use was merely one, albeit infrequent function of these versatile tools. This study uses use-wear data to engage with technological organisation theory and discusses rates of use, resharpening, rejuvenation and recycling. Standardisation and an emphasis on maintainability provide the best explanation as to why people produced these tools during the Holocene.
RESUMELes preuves macroscopiques de l'utilisation de pointes de pierreà l'aide de projectiles dans la région de Kimberley, dans le nord de l'Australie, ontété examinéesà l'aide d'ensembles archéologiques datant de l'Holocène moyenà tardif. Il existe peu de preuves pour appuyer davantage que l'utilisation occasionnelle de projectiles. Les tauxélevés de rajeunissement, de recyclage et de réaffûtage continu contribuentà la faible fréquence des dommages par impact. L'étendue et l'emplacement des dommages sur les bords, interprétés comme une usure probable, présentent des schémas de distribution compatibles avec les fonctions polyvalentes. L'utilisation de projectiles n'était qu'une des fonctions, même si ellesétaient peu fréquentes, de ces outils polyvalents. Cetteétude utilise des données d'usure pour porter sur la théorie de l'organisation technologique et pour discuter des taux d'utilisation, de réaffûtage, de rajeunissement et de recyclage. La normalisation et l'accent mis sur la maintenabilité fournissent la meilleure explication sur la raison pour laquelle les gens ont fabriqué ces outils pendant l'Holocène.