“…Chez les pères, les facteurs de risque personnels et familiaux associés aux symptômes dépressifs, outre ceux observés chez la mère (Cameron et al, 2016; Underwood et al, 2017), incluent le stress parental (de Montigny et al, 2013; Recto & Champion, 2020; Rosenthal et al, 2013), la consommation de drogues ou d’alcool (Bronte-Tinkew et al, 2007; Recto & Champion, 2020), le stress lié à la conciliation travail-famille (Clément et al, 2019b), la qualité de la relation conjugale (Bergstrom, 2013; Nath et al, 2016) et la violence conjugale (Recto & Champion, 2020). De nombreux facteurs socio-économiques ont aussi été documentés pour leur effet prédicteur des symptômes dépressifs chez les pères après la naissance tels que le faible niveau d’éducation (Bergstrom, 2013; Bronte-Tinkew et al, 2007), la pauvreté (Clément et al, 2019b), le fait d’être sans emploi (Clément et al, 2019b; Massoudi et al, 2016; Nath et al, 2016; Rosenthal et al, 2013; Underwood et al, 2017) ou de vivre des conditions de travail difficiles (Bergstrom, 2013; Massoudi et al, 2016) et la perception d’un faible niveau de soutien social (Clément et al, 2019b; Massoudi et al, 2016; Recto & Champion, 2020).…”