Convergences et divergences. C'est dans le cadre du thème retenu pour le XVI e Congrès du GERAS que nous aborderons une analyse contrastive de la production écrite et orale chez l'apprenant d'anglais langue 2. Il est question ici d'un apprenant-type d'un niveau moyen-fort ou moyen-avancé. Il (ou elle) est inscrit soit en premier cycle Gestion et Économie Appliquée (GEA), soit en Magistère de gestion, à l'Université de Paris-Dauphine. Dans les deux cas, l'étudiant est censé suivre des cours d'anglais de spécialité. Celui qui, préparant un DEUG en premier cycle GEA, choisit l'anglais comme langue vivante, suivra une heure et demie hebdomadaire de cours d'anglais, où lui sera proposé un mélange de langue parlée et de langue écrite. Il assistera également toutes les 2 semaines à une séance d'une heure d'entraînement à la compréhension auditive et à la production orale. Quant à l'étudiant inscrit en magistère de gestion, il fera obligatoirement de l'anglais pendant trois ans, au rythme de trois heures par semaine : une heure et demie d'anglais oral ; même chose pour l'écrit. Notons que les capacités linguistiques de l'étudiant ne sont pas déterminantes pour l'admission ni en magistère de gestion ni en premier cycle GEA. Nous avons donc affaire, dans les deux cas, à une population hétérogène dont le niveau en anglais peut varier énormément d'un niveau assez faible à une très bonne maîtrise de la langue. Il nous arrive aussi, comme dans toutes les filières d'ailleurs, d'avoir quelques vrais bilingues. Pour l'étude présentée ici, nous avons sélectionné uniquement les étudiants d'un niveau moyen-avancé, écartant à la fois les plus faibles et les plus forts.