“…Après une première période, celle grosso modo des « trente glorieuses », marquées par le keynésianisme et le fordisme, où la planification territoriale relevait d'une démarche descendante, ordonnatrice, fortement réglementaire, et procédant par réplication d'une ville à l'autre, puis suite à une seconde période de domination d'une vision « néolibérale » de l'aménagement privilégiant depuis les années 1990 les mécanismes de marché 1 et le recours intense aux partenariats publics-privés (Da Rold, 2010), la planification urbaine semble devoir s'orienter vers des formes tenant davantage compte des échelles de proximité (de l'ilot au quartier), plus flexibles, et plus soucieuses, au moins de façon formelle, de participation citoyenne et de co-construction des stratégies territoriales (Heurgon, 2020).…”