Non-indigenous freshwater crayfish species (NICS) outnumber the indigenous ones in many European countries, representing a major threat to biodiversity via the spread of crayfish 'plague' and aggressive invasion and antagonism performance. Although the biological basis of this situation is well studied, the possible role of social, economic and demographic factors on this situation has been ignored. In an attempt to explore such relationships, we suggest that human population density and economic growth (measured as gross domestic product (GDP) per capita) are positively related to the increased number of NICS in the EU area. Moreover, this pattern is evident in countries with higher overall footprint (i.e. the human demand of biologically productive land and sea in global hectares required to provide resources and services on waste assimilation) compared to biocapacity. Within the above context, actions are urgently needed to restore/balance existing and projected metabolic rifts (i.e. ruptures in the normal metabolic processes in natural systems) created by the presence of NICS.
RÉSUMÉ
Facteurs socio-économiques et espèces non indigènes d'écrevisses d'eau douce en EuropeLes espèces non indigènes d'écrevisses d'eau douce (NICS) sont plus nombreuses que les autochtones dans de nombreux pays européens, ce qui représente une menace majeure pour la biodiversité à travers la propagation de la « peste » des écrevisses, l'invasion et la compétition. Bien que le fondement biologique de cette situation soit bien étudié, le rôle possible de facteurs sociaux, économiques et démographiques sur cette situation a été ignoré. Dans une tentative d'explorer ces relations, nous suggérons que la densité de population humaine et la croissance économique (mesurée par le produit intérieur brut (PIB) par habitant) sont liées positivement à l'augmentation du nombre de NICS dans la zone UE. Par ailleurs, cette tendance est évidente dans les pays avec une empreinte globale plus élevée