“…C'est-à-dire la mesure dans laquelle nous avons déjà dépassé ou presque les capacités de notre planète à nous supporter, à partir du moment où neuf « caps ont été atteints par des dommages (ces caps se référant aux changements climatiques, à la perte de la biodiversité, aux cycles biogéochimiques, à l'acidification des océans, à la consommation de l'eau, à l'utilisation des terres, à la destruction de la couche d'ozone, à la pollution particulaire de l'atmosphère et à la pollution chimique) » (The Economist, 2012). La contribution humaine à l'égard de ces dommages imminents ne se réalise pas seulement à l'échelle d'évènements majeurs comme l'accident de la plateforme Deepwater Horizon de BP ou des pollutions et destructions liées à la guerre, elle réside aussi dans notre comportement quotidien à tous, en tant que consommateurs impliqués dans le lent écocide de la planète (Agnew, 2011(Agnew, , 2013Higgins, Short et South, 2013 ;South, 2010).…”