“…Ces dernières ont pu en effet élaborer, en d'autres lieux et en d'autres temps, d'autres formes de connaissance, aussi bien philologique qu'ethnographique, du « fait turc ». Nous pensons par exemple aux travaux de Robert Ermers sur la philologie arabe des langues turkes (XI e -XVII e siècle) (Ermers 1999) ou encore à une étude de Benjamin Lellouch sur la valeur du nom turk dans l'espace syro-égyptien (XVI e siècle), qui laisse imaginer d'autres turcologies possibles (Lellouch 2013). De ce point de vue, il faut convenir que le périmètre des enquêtes proposées dans le présent dossier ne modifie pas la géographie consacrée des études turques.…”