“…(CRD, 1985;Bertrand, 1981) Continuer d'obliger des personnes à se faire «traiter» sans leur consentement équivaut à croire que l'usage des produits est la cause des comportements jugés problématiques, et non l'effet de motivations plus profondes. De plus, criminaliser et «traiter» s'apparentent fortement lorsque le but majeur est la normalisation du sujet, même si les moyens ne sont pas les mêmes (Vertongen, 1986;Nadeau, 1985;Ferracuti et Newman, 1972). Avec la légalisation des drogues, les modèles d'intervention devront être repensés en fonction de nouvelles définitions des problèmes, de leurs causes et du type d'aide qui correspond à l'approche des toxicomanies comme symptômes et non causes d'un déséquilibre (Beauchesne, 1987).…”