“…Une telle extension ouvre la question sur l'idée d'un continuum contemporain du tri par opposition au champ de l'éthique qui refuse de s'inscrire dans un continuum institutionnel : « L'éthique conceptuelle » 2 , cette haute idée que l'on se fait d'un idéal -cherche à être apprivoisé par l'individu et le collectif -l'organisation sociale et politique n'a de cesse que de chercher à contrôler ce qui a priori (mais nous n'en avons aucune certitude in fine) relève du domaine de l'éthique : le corps, l'âme, le sujet, l'individu, l'intime. L'éthique, bien que conceptuelle, ne semble pas être passée au stade de l'institutionnalisation, et c'est bien cet état ici que nous questionnons à travers la question du droit de mourir [10] car s'y inscrivant, elle permet toute sa liberté de déranger, de questionner, de reconnaître les personnes dans leurs individualités et citoyenneté.…”