Quelques questions sur les différentes figures des réseaux en périnatalité

Le centre d'accompagnement périnatal : une nouvelle structure périnatale de soins médico-psychologiques

“…Selon Anne-Laure Sutter-Dallay, psychiatre du réseau intersectoriel de psychiatrie périnatale du centre hospitalier Charles-Perrens à Bordeaux, l'« approche médicopsycho-sociale conduit à une diminution progressive du nombre de signalements d'enfants en danger, ainsi qu'à une baisse du taux d'hospitalisations en urgence depuis la maternité » (Sutter-Dallay, 2008). chaque professionnel entretient des liens faibles et des relations floues sur un mode autonome avec d'autres, avec qui ils partagent momentanément une éthique et des objectifs » (Dugnat, Douzon, 2007). Difficultés qui entraînent une diminution de la qualité des soins périnataux, accentuée par la conjoncture actuelle où privé et public doivent faire face à différents remaniements à la fois organisationnels et financiers.…”

“…On trouve actuellement des établissements et des institutions comme les centres de planification et d'éducation familiale, les maternités publiques et privées, les lieux de préparations à la naissance, les services de pédiatrie et de néonatologie, les PMI, les crèches, les unités d'hospitalisation mère-bébé ; des structures sociales comme les pouponnières, les accueils parents-enfants, les associations d'aide éducative, les centres maternels, les lieux de soutien à la De manière plus concrète, leurs missions consistent à assurer la prévention par l'accès précoce à une prise en charge adaptée pour tous, par le repérage des situations à risque (grossesse adolescente, pathologie mentale, troubles addictifs…), par le dépistage, l'information et l'accompagnement des parents ; à assurer la sécurité de la naissance par le transfert de la mère et de l'enfant in utero dans une structure du niveau de soins adapté ; à proposer une prise en charge en amont et en aval de la naissance de manière continue ; à favoriser les collaborations professionnelles ; à assurer les formations interdisciplinaires pour les professionnels ; à organiser et assurer le partage des informations ; et enfin, à évaluer les pratiques professionnelles. À ces mandats, s'ajoute celui de « prendre aussi en compte le "haut risque" psychique et le "haut risque" social » (Dugnat, Douzon, 2007), défini par la circulaire de juillet 2005 sur les collaborations médico-psychologiques.…”