“…Nous aurons à l'esprit que, (...) contrairement au sens commun, l'homme est l'esclave du semblant qu'il supporte, tandis que, plus libre à cet endroit, la femme est aussi plus proche du réel; que rencontrer sexuellement la femme est toujours pour l'homme mettre le semblant à l'épreuve du réel, et vaut comme "heure de vérité"; que, si le phallus est apte à signifier l'homme comme tel, "out homme", la jouissance féminine, pour n'être "pas-toute" prise dans ce semblant, fait objection à l'universel. (Miller, 2017, resumé) Deux courtes vignettes cliniques permettront d'illustrer notre proposavec cette précision importante qu'il ne s'agit pas ici de soutenir les versions données par les agresseurs et meurtriers mais de tirer enseignement et d'attraper quelques coordonnées subjectives de la situation de violence ayant conduit à l'extrême d'un féminicide (Grihom, 2019;Gaspard, 2015).…”