Objective: To examine whether disgust recognition deficits are present and specific to obsessive-compulsive disorder (OCD), and the extent to which this deficit, if present, can be reduced in cognitive-behavioural therapy (CBT).
Method:Responses to the Pictures of Facial Affect (POFA) were examined in patients with Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fourth Edition, diagnosed OCD (n = 20), panic disorder with agoraphobia (PDA; n = 15), and generalized social phobia (GSP; n = 15) and a second, independent OCD sample of treatment responders to CBT (n = 11).Results: There were significant and statistically large disgust recognition differences between the OCD group and comparison PDA and GSP groups. However, patients with OCD treated with CBT showed disgust recognition scores that were equivalent to the PDA and GSP groups, significantly better than the untreated OCD sample, and equivalent to scores from the original POFA nonaffected standardization sample.
Conclusions:These results provide support for the presence of disgust recognition impairment in OCD, and provide preliminary evidence that disgust recognition impairments may improve with treatment.
W W WObjectif : Examiner si les déficits de reconnaissance du dégoût sont présents dans le trouble obsessionnel-compulsif (TOC) et s'ils y sont spécifiques, et la mesure dans laquelle ces déficits, s'ils sont présents, peuvent être réduits par la thérapie cognitivo-comportementale (TCC).Méthode : Les réponses aux images de l'affect facial (POFA) ont été examinées chez des patients ayant reçu un diagnostic de TOC (n = 20), selon les critères du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 4e édition, de trouble panique avec agoraphobie (TPA; n = 15), et de phobie sociale généralisée (PSG; n = 15) et chez un deuxième échantillon de TOC indépendant répondant à la TCC (n = 11).Résultats : Il y avait des différences significatives et statistiquement grandes de reconnaissance du dégoût entre le groupe de TOC et les groupes TPA et PSG de comparaison. Toutefois, les patients souffrant de TOC traités par la TCC présentaient des scores de reconnaissance du dégoût qui équivalaient à ceux des groupes TPA et PSG, significativement meilleurs que ceux de l'échantillon de TOC non traité, et équivalents aux scores de l'échantillon original de standardisation de POFA non affecté.Conclusions : Ces résultats soutiennent la présence d'un déficit de reconnaissance du dégoût dans le TOC, et offrent des données probantes préliminaires que les déficits de reconnaissance du dégoût peuvent s'améliorer avec un traitement.