Marine conservation is often perceived as being in conflict with fisheries management. In Canada, at-risk marine fishes denied listing under the Species at Risk Act (SARA) are meant to receive comparable measures under the Fisheries Act. We assess the effectiveness of these Acts by examining (i) how long it takes a marine fish assessed as being at risk to move through the process and receive conservation measures, (ii) whether there are biases against marine fishes in the SARA process additional to the known listing bias, and (iii) when denied listing, to what extent these species are protected by the Fisheries Act. Overall, at-risk marine fishes typically spend 3.25 years under consideration for SARA, during which time they receive no additional protection. Endangered and Threatened marine fishes (i.e., those most at risk) face the greatest bias and receive the least protection; their SARA decisions are typically delayed, with almost 5 years usually passing between their COSEWIC (Committee on the Status of Endangered Wildlife in Canada) assessment and listing decision; most (70.6%) are then denied listing, after which the Fisheries Act provides few of the SARA-required measures. For SARA-listed marine fishes, recovery strategies are usually late and to date no action plans have been produced. Marine fish conservation is hindered by SARA's slow pace, incomplete recovery measures, and inadequate implementation of the Fisheries Act. We provide recommendations for improving conservation of at-risk marine fishes in Canada.Résumé : La conservation d'espèces marines est souvent perçue comme entrant en conflit avec la gestion des pêches. Au Canada, les poissons marins en péril qui ne sont pas inscrits en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) sont censés faire l'objet de mesures semblables en vertu de la Loi sur les pêches. Nous évaluons l'efficacité de ces lois en examinant (i) le temps nécessaire pour le processus faisant en sorte qu'un poisson marin jugé en péril fasse l'objet de mesures de conservation, (ii) s'il existe des biais contre les poissons marins dans le processus de la LEP autres que le biais d'inscription connu et (iii) dans les cas où les espèces n'obtiennent pas l'inscription, dans quelle mesure ces espèces sont protégées par la Loi sur les pêches. Globalement, l'examen des poissons marins en péril en vue de leur inscription en vertu de la LEP dure typiquement 3,25 années, période durant laquelle ils ne bénéficient d'aucune protection supplémentaire. Les espèces en voie de disparation ou menacées (c.-à-d., les plus à risque) font l'objet du biais le plus important et de la protection la plus faible; les décisions en vertu de la LEP les concernant sont généralement retardées, presque 5 années s'écoulant habituellement entre leur évaluation par le COSEPAC (Comité su la situation des espèces en péril au Canada) et la décision quant à leur inscription; la plupart (70,6 %) sont rejetés, après quoi la Loi sur les pêches ne prévoit que peu des mesures requises par la LEP. Pour les poissons ...