Purpose: To determine whether epidural naloxone preserved analgesia while minimizing side effects caused by epidural morphine.Methods: Eighty patients undergoing combined epidural and general anesthesia for hysterectomy were randomly assigned to one of four groups. All received 2 mg epidural morphine bolus one hour before the end of surgery and a continuous epidural infusion was started containing 4 mg morphine in 100 ml bupivacaine 0.125% with either no naloxone (Group 1, n=20), 0.083 µg·kg of naloxone (Group 4, n=20). Analgesia and side effects were evaluated by blinded observers.Results: The combination of epidural morphine and bupivacaine provided good analgesia. Eight hours after the end of surgery, the pain score in the group receiving the highest dose of naloxone was lower than in the control group (VAS 1.2 vs 2.0, P < 0.05) but there was less pruritus in the high-dose naloxone group (itching score 1.3 vs 1.9, P < 0.05). Pain scores were no different in any of the naloxone groups from the control group. Itching was less in both of the higher dose naloxone groups (P < 0.05 at 8, 16, and 32 hours). The incidence of vomiting in the control group was 40% vs 5% for high dose naloxone group (P < 0.05).Conclusions: Epidural naloxone reduced morphine-induced side effects in dose-dependent fashion without reversal of the analgesic effect.
Objectif
Objectif :: Déterminer si la naloxone épidurale préserve l'analgésie tout en réduisant les effets secondaires de la morphine épidurale. Méthode Méthode :: Quatre-vingt patientes devant subir une hystérectomie avec une anesthésie péridurale et générale combinée ont été réparties au hasard en quatre groupes. Toutes ont reçu un bolus de 2 mg de morphine épidu-rale une heure avant la fin de l'opération et une perfusion épidurale continue a été amorcée avec 4 mg de morphine dans 100 ml de bupivacaïne 0,125 % sans naloxone (Groupe 1, n = 20), avec 0,083µg·kg -1 ·h -1 de naloxone (Groupe 2, n = 20), ou 0,125µg·kg : La combinaison de morphine épidurale et de bupivacaïne a fourni une bonne analgésie. Huit heures après la fin de l'intervention chirurgicale, le score de douleur chez les patientes qui ont reçu la plus forte dose de naloxone était plus bas que celui des patientes du groupe témoin (EVA 1,2 vs 2,0, P < 0,05), et il y avait moins de prurit chez les patientes ayant reçu la dose élevée de naloxone (score de 1,3 vs 1,9, P< 0,05). Les scores de douleur n'ont pas montré de différence intergroupe. Le prurit était moins marqué chez les patientes des deux groupes qui ont reçu les doses plus élevées de naloxone ( P < 0,05 à 8, 16, et 32 heures). L'incidence des vomissements chez les patientes témoins a été de 40 % vs 5 % pour les femmes ayant reçu une forte dose de naloxone P < 0,05).Conclusion : L'administration épidurale de naloxone réduit les effets secondaires induits par la morphine d'une façon qui dépend de la dose sans renverser l'effet de l'analgésique.