“…d'intervalle, deux points de vue ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) par des chercheurs de l'université de Standford (Californie, États-Unis) [16] et de l'université de Harvard (Massachusetts, États-Unis) [17]. Ces deux articles et un échange ultérieur de correspondance [18,19] soulignent les difficultés rencontrées par les scientifiques pour conduire des études nutritionnelles de qualité et pour convertir leurs conclusions en termes de recommandations et, au-delà, de changement de comportement alimentaire. Ces conclusions, même lorsqu'elles sont basées sur des études scientifiques bien conduites, sont « polluées » par les modes, les croyances, qui font le « miel » des colporteurs de nouvelles plus ou moins fausses, destinées le plus souvent à effrayer les populations et à les inciter à consommer des régimes privatifs en certains nutriments : sans gluten, sans sucre, sans graisses, sans lait, sans café, sans viandes [20].…”