Abstract:Changes that occurred in the distribution of adult Lake Michigan yellow perch (Perca flavescens) phenotypic traits suggest that maternal effects on larval traits may be substantially influencing the recruitment of this heavily exploited species. We investigated maternal effects on yellow perch larvae at hatching in 10 maternal lines to test the null hypothesis of no effect of maternal phenotype on offspring phenotype and condition. Analyses lead to a rejection of the null hypothesis and indicated that the observed maternal effects likely resulted from differences among females in size, age, gonadosomatic index, and egg production. The observed maternal effects were expressed in the offspring by differences in larval total length, yolk volume, dry weight, and DNA quantity. Older, larger females were found to have high fecundity, yet low gonadosomatic index. Furthermore, older, larger females produced offspring that were, on average, short with large yolk sacs and high quantities of body reserves, as measured by dry weight and total DNA content. We conclude that the distribution of Lake Michigan yellow perch larval traits at hatching is linked to maternal influences and that this linkage may provide a mechanism through which managers can help rebuild the population.Résumé : Les changements survenus dans la distribution des caractéristiques phénotypiques des Perchaudes (Perca flavescens) adultes du lac Michigan laissent croire que les effets maternels sur les caractéristiques larvaires influencent de façon substantielle le recrutement chez cette espèce fortement exploitée. Nous avons étudié les effets maternels sur des larves néonates de Perchaudes de 10 lignées maternelles dans le but de tester l'hypothèse nulle de l'absence d'effets du phénotype maternel sur le phénotype et la condition de la descendance. Nos analyses nous amènent à rejeter l'hypothèse nulle et indiquent que les effets maternels observés résultent probablement de différences dans la taille, l'âge, l'indice ganadosomatique et la production d'oeufs des femelles. Les effets maternels se manifestent dans la progéniture par des différences dans la longueur totale, le volume du vitellus, la masse sèche et la quantité d'ADN des larves. Les femelles plus âgées et plus grosses ont une forte fécondité, malgré un indice ganadosomatique faible. De plus, ces femelles produisent des petits qui sont, en moyenne, courts avec de gros sacs vitellins et d'importantes réser-ves corporelles, en masse sèche et en contenu d'ADN total. En conclusion, la distribution des caractère larvaires des Perchaudes du lac Michigan est reliée aux influences maternelles; ces liens peuvent fournir aux gestionnaires un outil qui les aidera à restaurer les populations.[Traduit par la Rédaction] Heyer et al. 1487