The scale of arsenic toxicity of the groundwater in Bangladesh is greater than any environmental debacle in the history of human civilization. The main route of arsenic accumulation in the human body is the ingestion of arsenic tainted water. Because of the undetectable nature of arsenic poisoning at the early stage and lack of awareness due to mass illiteracy, poverty and malnutrition, arsenic related ailments may cause death. However, this paper mainly discusses arsenic mitigation measures in Bangladesh. Although a piped surface water supply after treatment is the absolute solution to get rid of this crisis, the weak economic background of Bangladesh does not support supplying such water to every corner of rural areas. Hence research groups have developed their own methods to suit the local environment, using locally available materials and approaches based on the common method of arsenic removal: use of oxidizing agents, followed by flocculation and precipitation. Again, among different alternative water supply options, deep tubewells, which have been used by the communities in Bangladesh during the past few decades, appear to be a more suitable alternate option. Moreover, household-based arsenic filters can be a good choice if proper maintenance can be done.L’accroissement du problème de toxicité causé par l’arsenic au Bangladesh constitue une catastrophe environnementale majeure dans l’histoire de l’humanité. La principale voie d’accumulation de l’arsenic dans le corps humain est l’ingestion d’eau polluée par ce contaminant. La nature indétectable de l’empoisonnement à l’arsenic dans les premières étapes, l’insuffisance d’avertissement attribuable à l’analphabétisme, ainsi qu’à la pauvreté et la malnutrition, font en sorte que l’empoisonnement progressif à l’arsenic peut causer la mort. Le présent article discute toutefois les mesures d’atténuation envisagées au Bangladesh. Ainsi, bien que l’alimentation dans des conduites avec de l’eau de surface traitée représente la solution idéale pour résoudre cette crise, l’état économique précaire du Bangladesh ne permet pas d’alimenter en eau de surface traitée toutes les populations des zones rurales. De là, des groupes de recherche ont développé des méthodes spécifiques à l’environnement local en utilisant des matériaux disponibles sur place et basées sur une méthode établie d’enlèvement de l’arsenic : en utilisant des agents oxydants suivi par la floculation et la précipitation. Parmi les différentes alternatives d’alimentation en eau explorées, la technique de puits profonds, laquelle a été utilisée par les communautés au Bangladesh durant les décennies passées, apparaît être l’option la plus appropriée. De plus, l’emploi d’unités de filtration dans les résidences peut être un bon choix, dans les cas où celles-ci sont entretenues adéquatement