This article uses Anthony Copley’s poem A Fig for Fortune (1596) to examine Elizabethan constructions of national identity. Acknowledging that religious and national identities were symbiotic in the Reformation era, it argues that the interdependency of Protestant and Catholic narratives of “nationhood” must be appreciated. Analysis of Copley’s text engages with previous critiques, including those of Clare Reid, Alison Shell, and Susannah Monta, in order to propose a more coherent interpretation of Copley’s engagement with Spenser’s The Faerie Queene. Copley did not merely defend Catholics as loyal subjects; he moved beyond debates about loyalty to reconsider ideas of nation, England, and Englishness more broadly, challenging the premises as well as the conclusions of Protestant statesmen and writers.
Cet article examine les constructions de l’identité nationale de l’Angleterre élisabéthaine à travers le poème d’Anthony Copley A Fig for Fortune (1596). En considérant que les identités religieuse et nationale étaient liées de façon symbiotique pendant la période de la Réforme, on avance que l’interdépendance des versions catholique et protestante des récits de nationalité devrait être mieux prise en compte. L’analyse du texte de Copley met à profit différents commentaires critiques, en autres ceux de Clare Reid, Alison Shell et Susannah Monta, afin de proposer une interprétation plus cohérente du travail de Copley sur The Faerie Queene de Spenser. Copley ne s’est pas contenté simplement de défendre les catholiques en tant que sujets loyaux, il en a également profité pour dépasser les débats au sujet de la loyauté, pour remettre en question les idées de nation, d’Angleterre, et plus généralement de ce que c’est que d’être anglais, et par conséquent aussi, les prémisses et conclusions des écrivains et hommes d’État protestants.